Il y a tout juste une semaine, un petit village fêtait sa star locale, mais aussi celui qui fut un immense champion. Son aura a placé la petite bourgade de Ploegsteert sur la carte du monde cycliste. Coincée entre la France et la Flandre, mais faisant partie de la Wallonie, Ploegsteert est encore et toujours le point de ralliement de tous les fans d’un certain VDB.
UN HOMMAGE AVEC SES PLUS FIDÈLES COÉQUIPIERS ET SA FAMILLE
Frank, de son prénom, a marqué une génération de connaisseurs, de supporters et même de profanes de la Petite Reine par ses exploits sur les Classiques, particulièrement la Doyenne, et pour sa classe innée sur un vélo. Pour célébrer l’enfant du pays, les petits plats ont été mis dans les grand le temps d’un week-end : le samedi, malgré une météo pluvieuse, des épreuves de jeunes se sont déroulées sur un parcours détrempé et où de nombreuses chutes ont eu lieu. Mais ce que le public présent attendait surtout était la présence des Mousquetaires de Cofidis 99’ , les anciens coéquipiers de VDB étaient présents : Nico Mattan ; Peter Farazijn ; Steve De Wolf ; Chris Peer et Jo Planckaert. Notons que d’autres personnalités du petit monde du vélo ont fait le déplacement pour rendre un hommage appuyé à Frank, qu’il s’agisse de Nico Eeckout, Stijn Devolder et surtout Patrick Lefevere, ancien mentor lorsque Frank courait pour l’équipe Mapei. Côté famille, Chantal, la maman, Jean-Jacques, le papa, Cameron la fille, Jean-Luc, l’oncle, Céline, la cousine, etc., tous ont répondu présent.
UN ENGAGEMENT SANS FAILLE POUR LE CYCLISME
Une famille impliquée dans le cycliste réunie et soudée autour d’un seul et même membre disparu, et cela pour la 15e fois ! Une chose à dire : Merci d’honorer la mémoire de Frank de la sorte ! Malheureusement, impossible pour moi de participer aux célébrations du samedi. Par contre dimanche, sur place, je n’ai en rien été déçu ! Au programme une randonnée d’une centaine de bornes, le nez dans le vent avec des relances incessantes. Usante, mais ô combien stimulante, avec une arrivée sur la petite place centrale jouxtant le cimetière où est enterré celui qui fût l’enfant terrible du cyclisme belge. Là, grâce aux sponsors, notamment Ekoï (merci Céline 
), les fans ont pu profiter de petits goodies, d’une bière offerte et de la possibilité de rencontrer en toute décontraction ceux qui ont connu Frank pendant longtemps. Entre anecdotes dans la langue de Vondel et la langue de Molière, quelques rayons de soleil, je me suis senti plus que jamais Belge et fier de l’être. En somme, Frank l’était des pieds à la tête et c’est somme toute encore pour cela que 25 ans après son année d’exception et 15 ans après sa mort, des personnes de quatre coins du pays se retrouvent encore pour se souvenir de ses exploits !
Photo d’illustration : Eric Houdas (Paris-Tours 2002) This file is licensed under the Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported, 2.5 Generic, 2.0 Generic and 1.0 Generic license.
