Pour la dernière course de sa saison mais aussi la dernière pour le compte de son équipe « Alpecin-Deceuninck », Tim Merlier a inscrit le Mémorial Rik Van Steenbergen à son palmarès ce dimanche à Arendonk. Le sprinteur belge s’est montré le plus rapide en devançant Mark Cavendish et Dylan Groenewegen. Merlier succède au palmarès à l’ancien Champion de Belgique Dries De Bondt, vainqueur de la dernière édition en 2019.
UN INEVITABLE SPRINT MASSIF
De retour au calendrier après 2 ans d’interruption suite à l’épidémie de Covid, cette 24e édition ne pouvait que se terminer au sprint au vu du plateau relevé de sprinteurs présents pour cette course qui, généralement, clos la saison pour de nombreux coureurs. Dans la dernière ligne droite, Mark Cavendish a pris les devants sans doute un peu trop tôt et le champion de Grande de Bretagne n’a rien pu faire pour empêcher Tim Merlier de décrocher sa 5e victoire de la saison. Dylan Groenewegen termine à la 3e place devant l’étonnant Cédric Beullens (4e) qui, en cette fin de saison, cumule les top 10 lors des sprints massifs.
RESUME VIDEO DE LA COURSE
UNE SAISON MI-FIGUE MI-RAISIN
En s’imposant dimanche à Arendonk, Tim Merlier remporte donc sa première course avec le maillot de Champion de Belgique. A l’arrivée, ce dernier semblait soulagé et heureux pour lui mais aussi pour son équipe : « Bien sûr, j’aurais aimé apporter un peu plus de succès à mon équipe ces derniers mois. Tout n’a pas toujours fonctionné pour diverses raisons peu importe les efforts déployés. Il y avait chaque fois quelque chose qui n’allait pas. Je choisissais la mauvaise roue, j’étais enfermé dans l’emballage final, je devais ralentir à des moments cruciaux parce que des coureurs devant moi risquaient de tomber… Bref : la chance n’a pas toujours été de mon côté« .
A sa décharge, et on l’a encore vu avec Jasper Philipsen sur Paris-Chauny, les trains de l’équipe Alpecin ont souvent été peu productifs voire même absents sur certaines épreuves. Une équipe comme Alpecin qui compte énormément sur ses sprinteurs pour faire la différence aurait grandement intérêt à investir dans un ou deux poissons pilotes d’expérience pour les saisons à venir, même si l’absence d’un coureur clef comme Jonas Rickaert aura aussi pesé dans la balance. Nul doute que chez Quickstep, Tim Merlier aura l’année prochaine une toute autre armada pour le positionner le plus souvent possible aux avant-postes de manière ad hoc.
REUSSITE AVEC DISTINCTION CHEZ ALPECIN
Tim Merlier aura toutefois marqué l’histoire de cette équipe comme étant un des deux fers de lance (avec Mathieu van der Poel) de l’équipe des frères Roodhhooft à ses débuts, en remportant pas moins d’une vingtaine de courses dont les succès les plus prestigieux sont deux victoires d’étape respectivement au Tour de France et au Tour d’Italie en 2021, année qui restera pour l’instant sa période la plus prolifique. Sans oublier toutes époques confondues des victoires sur les classiques et semi-classiques belges comme la Nokere Koerse, le Samyn, Bruges-la Panne ou encore Paris-Bruxelles entre autres. Peu en réussite cette année, la future naissance de son premier enfant (il forme un couple solide avec Cameron Vandenbroucke) et la meilleure équipe belge de ces dernières années à son service, seront des boosts importants pour le voir à nouveau lever les bras le plus souvent possible. (Ndlr : C’est en tout cas ce que nous lui souhaitons).
CLASSEMENT DE L’EPREUVE
Photo : © Facebook « Team Merlier fanpage »