Avec une troisième et une sixième place pour Tim Merlier, le départ de la Vuelta d’Alpecin-Deceuninck est clairement une déception. Au micro de nos confrères de Wielerflits, Lionel Taminiaux, excellent dans la gestion du sprint hier à Breda raconte : « La déception est grande. L’équipe a travaillé très dur aujourd’hui et on rate le sprint à cause d’un problème technique après un contact avec un autre coureur. C’est malheureux. Que s’est-il passé ? Tim a fait un saut de chaîne. Le temps de la remettre c’était trop tard malgré qu’il ait continué à sprinter. Après la journée de repos, cette déception se sera dissipée, d’autres opportunités vont arriver, il n’y a donc aucun problème. »
Pour Tim Merlier, les chances de victoire sont toujours bien réelles mais il faudra pour ça passer la montagne… un vrai challenge pour lui : « L’équipe croit vraiment en moi, Il y avait deux belles occasions et j’ai foiré les deux fois. Ce constat est dur à accepter mais maintenant, place aux parcours vallonnés, je dois survivre pendant six jours ! »
Le directeur sportif Michel Cornelisse se montrait également très déçu par les deux échecs consécutifs au sprint, mais a tenu à féliciter son équipe pour le travail acharné durant les deux jours aux Pays-Bas. Alpecin-Deceuninck a d’ailleurs été l’une des rares équipes à prendre les choses en main,… Taminiaux partage ce point de vue : « Nous plaçons toujours notre confiance en Tim. Il fait partie des coureurs les plus rapides du peloton. Les choses vont finir par s’arranger, mais nous ne sommes pas seulement venus ici pour Tim, nous avons aussi des grimpeurs dans notre équipe et nous espérons qu’ils pourront s’illustrer dans les étapes qui arrivent. »
Photos : © André Schoonbroodt